Le Crap’eau Tour

Le Crap’eau Tour

À l’occasion de son premier anniversaire l’Association Jeunesse pour l’Eau et le Climat a souhaité organiser un séminaire sur le thème de l’eau et des aléas climatiques. Le séminaire avait pour objectifs de renforcer les liens au sein de l’association et d’élaborer un projet que les membres mettront en œuvre.

 

 

L’eau est au cœur des changements climatiques, elle est le principal vecteur par lequel ces changements impacteront les sociétés et les écosystèmes. En effet, le cycle hydrologique se trouve affecté dans tous ses aspects par le changement climatique : modification des régimes de précipitations, du ruissellement, augmentation du niveau de la mer, processus de désertification… Ces variations auront de fortes répercussions humaines, économiques et environnementales sur l’ensemble des domaines du développement, qu’il s’agisse d’accès à l’eau potable et à l’assainissement, d’agriculture et de sécurité alimentaire, d’énergie, de préservation des écosystèmes. À cela s’ajoutent également les risques de catastrophes naturelles liées à l’eau.

 

Atelier 1 : L’émergence du problème

Quels aléas ?

Le premier point de discussion a été de traiter du manque d’eau dans certaines régions et de son influence sur la qualité de l’eau ainsi que de la difficile conciliation des usages dans pareil contexte. L’accent a été mis sur l’importance du secteur agricole dans la consommation d’eau. Le débat s’est ensuite orienté sur la variation pluviométrique qui induit des actions différenciées.

 

Quels besoins ?

L’alternance entre périodes de manque d’eau (sécheresse) et de surplus d’eau (inondation), qu’imposent certains climats, induit un double discours, notamment politique, qui ralentit la prise de conscience et la mise en place de solutions pérennes. Ainsi il convient de créer des outils pallier ce problème en impliquant les « individus » dans l’échelle collective de nos sociétés.

 

Quelles régions ?

Du fait de la présence de certains membres ainsi que de partenaires il a été décidé de diriger cette réflexion en zone méditerranéenne et plus particulièrement dans le sud de la France. Pour cela trois sites « pilotes » ont été désigné, à savoir : Perpignan, Montpellier et Avignon. Ces territoires permettent d’avoir une vision globale des enjeux et de mobiliser des acteurs et publics variés.

 

Atelier 2 : L’analyse de la situation

 

Quels acteurs ?

Les acteurs à mobiliser seront des étudiants et enseignants, allant du collège à l’université, afin de toucher un public « jeune » le plus large possible, s’investissant sur les thématiques liées à l’environnement et aux sciences du vivant. Une attention particulière sera donnée au secteur agricole. Les collectivités, associations et élus œuvrant dans ce sens seront également des contacts précieux.

 

Quelles ressources ?

L’association dispose de ressources internes, de savoir, savoir-faire et savoir-être qui seront primordiales. Des ressources complémentaires pourront être dégagées en fonction de besoins spécifiques. De plus il semble opportun de s’appuyer sur des partenaires actuels comme AgroParisTech pour cette phase de recherche de ressources, à l’image du soutien accordé pour ce séminaire.

 

Quelles contraintes ?

Comme toute action bénévole, les contraintes seront principalement d’ordre financières, logistiques et humaines. En effet il s’agira de trouver les moyens pour permettre la mise en œuvre des solutions proposées. L’engagement des membres de l’association sera, à ce titre, déterminant. Une disponibilité régulière pour le suivi ainsi qu’une disponibilité ponctuelle pour les événements seront nécessaires.

 

Atelier 3 : La construction d’une solution

Quelles recommandations ?

Un plan d’action, visant la mise en œuvre du projet dénommé « Crap’eau tour », a été validé. Il s’agit d’une animation itinérante autour des trois sites « pilotes » qui vise à étudier la perception de la variabilité pluviométrique dans le bassin méditerranéen. Des réflexions transversales, comme l’eau et le numérique ou encore l’empreinte eau, pourront être intégrées à ces études.

 

Quels outils ?

La base de ce projet est de collaborer avec des jeunes et de créer des sujets tutorés pouvant s‘insérer dans leurs parcours académiques. Les résultats seront ensuite présentés lors de temps d’échanges et d‘ateliers. L’idée est de s’inspirer des principes de communication engageante pour initier des changements de comportement. Un concours de photographies sera un moyen d’action possible.

 

Quelle faisabilité ?

Un projet de cette envergure doit être préparé, analysé en vue d’étudier sa faisabilité. Il convient en premier lieu d’organiser des points de rendez-vous réguliers afin d’en déterminer son avancement au regard des objectifs posés. Dans un second temps la faisabilité sera vue a posteriori des réponses apportées aux besoins fixés ou des réalisations en cours pour favoriser une adaptation au fil de l’eau.

 

Atelier 4 : La planification du projet

Quelles échéances ?

Ce projet s’inscrit dans le plan d’action 2019-2020 de l’association, allant jusqu’à l’été 2020. Les mois de juin, juillet et août sont particulièrement ciblés pour la réalisation des ateliers d’animation où le « Crap’eau tour » prendra forme. Bien entendu les mois précédents seront parsemés d’échéances intermédiaires à respecter pour le bon déroulement global du projet.

 

Quels accompagnements ?

L’association engagera tous les moyens, humains, matériels et financiers, à sa disposition, pour réussir et mettre en œuvre ce projet. Des financements complémentaires seront désirés et feront l’objet de recherches de subventions actives. Les partenaires habituels seront sollicités au même titre que les membres. Un soin spécifique sera apporté dans la campagne d’adhésion de nouveaux membres.

 

Quels résultats ?

Les résultats d’un tel projet s’estiment en fonction du nombre de personnes « touchées » par les messages portés mais aussi selon les liens tissés et nouveaux partenariats noués. En effet, les étudiants participant à la rédaction des études sont des parties intégrantes du public visé. Enfin, la bonne dynamique au sein de l’association sera également un indicateur pertinent de réussite.

 

Plus d’informations dans les semaines à venir, continuez à nous suivre !